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1954 Geloof en Wetenschap : Orgaan van de Christelijke vereeniging van natuur- en geneeskundigen in Nederland - pagina 254

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PAUL TOURNIER

seconde répond plutót a la methode de Tart, qui évoque, qui montre seulement. La première relève de Fesprit systématique, abstrait, rationnel, déductif, objectif. La seconde est pragmatique, concrete, intuitive, ouverte, subjective. Successivement, le professeur van den Berg nous a montré a quelles difficultés on aboutit, tant par l'une que par F autre de ces deux methodes. Ces constatations m'ont rappelé un livre qui a vivement retenu mon attention ces temps derniers et que je prendrai pour base de mon exposé. Il me permettra, en effet, d'une part de confirmer les vues du professeur van den Berg, d'expliquer les difficultés auxquelles nous nous heurtons dans Fapplication de ces deux methodes, mais aussi d' indiquer un chemin pour en sortir. Il s'agit du livre d'un jeune philosophe fran9ais, le professeur Georges Gusdorf, intitule: „La découverte de soi", et publié en 1948 aux Presses Universitaires de France. Comme dans Fexposé d'hier soir, le professeur Gusdorf y évoquC ces deux chemins par lesquels Fhomme peut tenter de se connaitre luimême, de découvrir ce qu'il est. L'auteur appelle „attitude dogmatique" celle des penseurs qui prennent la première methode. Les philosophes antiques n'ont connu que cette methode: ils se faisaient de Fhomme une idéé précongue, avant même de l'observer, et ne presentaient leurs observations, tel Platon, par exemple, que pour démontrer cette conception normative qu'ils se faisaient de Fhomme. L'individu, dans son originalité propre, ne les intéressait pas, mais seulement Fhomme-type, le schema d'homme auquel ils rapportaient Fhomme vivant. Telle est encore la methode que prendra plus tard Descartes, comme le professeur van den Berg le rappelait hier soir. Il prétendait définir des notions precises. Fame et le corps, par exemple, et étudier ensuite leurs rapports. Les difficultés auxquelles on arrive par cette methode ont été évoquées hier soir. Depuis des siècles, on s epuise en vain sur ce problème des rapports entre Fame et le corps. Car il n'y a pas dans la nature des corps ou des ames, mais des hommes; on n'isole Fame du corps que par un processus intellectuel artificiel tout a fait arbitraire, et on perd ainsi le chemin de Funité. C'est la la methode de toute Fétude scientifique qui procédé toujours par Fanalyse. Elle nous conduit a définir avec précision des parties; mais la synthese, Fhomme dans son ensemble et son unite lui échappe. De même, la science, pour étudier Fhomme, Fisole; elle le prend en lui-même en tant qu'individu; elle le sépare de son milieu, tant physique que social, et perd ainsi la notion de ses relations avec ce milieu.

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Bekijk de hele uitgave van vrijdag 1 januari 1954

Orgaan CVNG Geloof en Wetenschap | 290 Pagina's

1954 Geloof en Wetenschap : Orgaan van de Christelijke vereeniging van natuur- en geneeskundigen in Nederland - pagina 254

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